En chemin vers un travail aligné

Depuis plusieurs mois, je chemine vers une nouvelle manière de vivre mon travail, en tant que coach en bien-être mental, praticienne EFT, praticienne en psychogénéalogie thérapeutique, consultante et formatrice. Ce n’est pas une transformation instantanée : c’est un processus, un objectif qui m’inspire et me guide chaque jour.

Redéfinir le travail : un espace d’expression et d’alignement

J’apprends à voir le travail non plus comme une simple suite d’obligations ou d’objectifs à atteindre, mais comme un espace d’expression de qui je suis. J’aspire à ce qu’il soit un terrain d’exploration, de création et de contribution, où mes besoins, mon rythme et mes limites sont respectés.

Avancer « à l’envie » devient ma boussole : je m’efforce de choisir des actions qui font sens pour moi, qui nourrissent ma curiosité, plutôt que de me forcer à répondre à des injonctions extérieures ou à des automatismes. Je souhaite que la performance se mesure davantage à la qualité de présence, à la satisfaction intérieure, à la cohérence avec mes valeurs, qu’à la quantité ou à la rapidité.

L’alignement au cœur de ma pratique

Cet alignement, je le cultive dans toutes mes activités : coaching, EFT, psychogénéalogie, conseil, formation. Je m’exerce à choisir des missions et des clients qui respectent mon équilibre, à dire non à ce qui ne me correspond pas, à privilégier l’authenticité dans la relation. Je valorise la profondeur et la transformation dans chaque accompagnement, et j’innove dans mes méthodes pour qu’elles soient en accord avec ma vision du bien-être global.

Rémunération : honorer la valeur de mon engagement

Un point essentiel de ce cheminement concerne ma relation à la rémunération. Demander un tarif juste pour mes prestations n’est pas toujours évident, mais j’apprends à voir cette démarche comme un acte de respect envers moi-même, mon expertise et la relation professionnelle que je propose. La rémunération pose un cadre clair : elle invite l’autre à s’engager pleinement, à reconnaître la valeur de ce qu’il reçoit, et à respecter le temps et l’énergie que je consacre à la prestation.

Faire la paix avec l’argent

Ma relation à l’argent évolue : je travaille à le considérer comme une énergie d’échange, un symbole de reconnaissance mutuelle, un soutien à la pérennité de mon activité. L’argent n’est plus une fin en soi, ni une contrainte, mais un moyen d’équilibre, de liberté et de respect de soi et des autres. Cela me permet de continuer à me former, à innover, à contribuer à des projets qui ont du sens, et parfois à offrir bénévolement là où je le choisis librement.

Accueillir le rythme de chacun

Sur ce chemin, il arrive qu’un client ne donne pas suite après une séance découverte. J’apprends à ne pas en faire une affaire personnelle : le coaching est une co-construction, et l’engagement du client est fondamental. Son choix ne remet pas en cause ma valeur ni la qualité de mon accompagnement. Je respecte le rythme et la liberté de chacun, tout en gardant une posture professionnelle et en accueillant ces situations comme des occasions d’ajustement et de progression.

Je partage ce cheminement avec humilité et authenticité, car je sais que nous sommes nombreux et nombreuses à chercher un rapport au travail plus aligné, plus doux, plus respectueux de soi et des autres. Si cet article résonne avec votre parcours, n’hésitez pas à partager vos propres expériences ou questionnements en commentaire : c’est ensemble que nous pouvons faire évoluer nos pratiques et nos visions.

Et vous, où en êtes-vous dans votre relation au travail et à l’argent ? Quels sont vos repères pour rester aligné(e) ?