La question essentielle : « Comment va ma vie ? »

Il y a des jours où tu ressens tout, profondément. Chaque émotion t’habite avec une intensité rare. Un mot, un regard, une injustice, une beauté fugace : tout te traverse, te bouleverse, te nourrit ou t’épuise. Tu as peut-être déjà entendu que ta sensibilité était une faiblesse, un défaut à corriger ou à cacher. Et si c’était tout l’inverse ?

Et si ta sensibilité était ta plus grande force ?

Ta sensibilité, c’est ta boussole intérieure. C’est ce qui te permet de percevoir les nuances du monde, de ressentir la joie comme la tristesse, de vibrer pour ce qui est beau, juste, authentique. Elle t’invite à t’arrêter, à te poser une question essentielle : « Comment va ma vie ? »

Prendre ce temps d’introspection, c’est déjà un acte de courage. C’est refuser de vivre en mode pilote automatique. C’est choisir de t’écouter, de te respecter, et de créer une vie qui te ressemble vraiment.

Accueilles-tu pleinement tes émotions, ou les refoules-tu pour faire comme si tout allait bien ?Trop souvent, on apprend à cacher ce qui déborde, à enfouir la tristesse, la colère, la peur, pour ne pas déranger, pour « tenir bon ». Mais tes émotions sont des messagères. Elles t’informent de tes besoins, de tes limites, de tes aspirations.En apprenant à les écouter, à les comprendre, tu peux les transformer en alliées. Elles deviennent alors des guides précieux, et non des poids à porter.

Écoutes-tu tes besoins, ou les mets-tu de côté en pensant qu’ils sont secondaires ?Reconnaître ses besoins, c’est reconnaître sa propre valeur. Besoin de repos, de solitude, de connexion, de créativité, de reconnaissance... Tous sont légitimes.T’autoriser à les nourrir, sans culpabilité, c’est te donner la permission d’exister pleinement.

Sais-tu poser tes limites, ou dis-tu OUI alors que tout en toi crie NON ?Dire non, c’est parfois dire oui à soi-même. C’est protéger son énergie, son espace, sa paix intérieure. Apprendre à affirmer ses limites avec sérénité, sans peur de décevoir, c’est un acte d’amour-propre et de respect envers soi.

Vis-tu en accord avec tes valeurs, ou fais-tu des compromis qui te pèsent ?Tes valeurs sont ta boussole. Elles te guident vers ce qui te fait vibrer, ce qui donne du sens à ta vie. Clarifier tes valeurs, c’est t’offrir la possibilité de choisir, d’aligner tes actions avec ce qui compte vraiment pour toi.

As-tu trouvé ta place, ou ressens-tu ce décalage constant avec le monde qui t’entoure ?Ta sensibilité te rend unique. Elle t’aide à comprendre ce qui te correspond, à reconnaître l’environnement où tu peux t’épanouir. Trouver sa place, c’est s’autoriser à être soi, sans masque, sans compromis.

Contribues-tu à quelque chose qui a du sens, ou subis-tu un quotidien qui ne te nourrit pas ?Se sentir utile, engagé, reconnu, c’est un besoin fondamental. Reconnecter avec ce qui te passionne, t’investir dans une cause, une création, un partage : c’est donner du sens à ton existence, et à celle des autres.

Te sens-tu utile, reconnu(e), à ta juste valeur, ou invisible aux yeux des autres ?Valoriser tes talents, prendre confiance en toi, affirmer ta place dans le monde : tout cela commence par un regard bienveillant sur toi-même. Tu as le droit d’être vu, entendu, célébré pour ce que tu es.

Se poser toutes ces questions, c’est s’offrir un moment de recentrage, un espace pour ajuster son cap et ne pas passer à côté de l’essentiel. Ta sensibilité n’est pas un fardeau, c’est une richesse inestimable. Elle te relie à toi, aux autres, au monde. Elle est le fil d’or de ton authenticité.

J’ai été là où tu es. J’ai connu la fatigue, le doute, le sentiment d’être « trop ». Aujourd’hui, je sais que c’est justement ce « trop » qui m’a permis de me découvrir, de m’aligner, de m’ouvrir à une vie plus vraie, plus vibrante. Alors, ose te demander régulièrement : « Comment va ma vie ? » Ose t’écouter, t’accueillir, t’aimer. Car ta sensibilité, apprivoisée et honorée, est la clé d’une vie pleinement alignée avec qui tu es vraiment.

Quand as-tu pris ce temps pour toi, la dernière fois ?

Et si aujourd’hui, tu faisais de ta sensibilité ta plus grande force ?