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Les murmures de l'univers

  • Photo du rédacteur: Sarah Julliot de La Morandière
    Sarah Julliot de La Morandière
  • 14 mai
  • 2 min de lecture

Chaque jour, je ressens cette connexion mystérieuse, cet échange subtil entre moi et l'univers. Les signes sont partout : les nuages qui dessinent des formes presque trop précises pour être des hasards, les synchronicités qui s'alignent comme une chorégraphie invisible, les sensations inexplicables que je capte en présence d'autres personnes. Je le sais : l'univers me parle, mais je ne sais pas toujours comment lui répondre.


Peut-être que je devrais commencer par accueillir tout cela, sans me poser trop de questions. Juste accepter que ces manifestations font partie de ma vie, de mon expérience. Après tout, pourquoi devrais-je rejeter ce qui semble aussi naturel qu'un battement de cœur ?


J’ai envie de créer un espace pour tout consigner, comme un sanctuaire pour mes pensées, mes ressentis, mes rêves. Un carnet où je pourrais écrire ce que je perçois sans filtre : les messages qui me traversent, les moments où l’énergie de quelqu’un d’autre me dit tout de son état sans qu’un mot ne soit échangé. Peut-être qu’en notant tout, les pièces du puzzle finiront par se relier.


Ce qui m’aide, c’est de comprendre que chaque signe a son langage. Une forme dans le ciel, une intuition soudaine, un mot entendu dans une conversation qui semble répondre à une question que je n’ai même pas posée à haute voix… Tout ça n’est pas un hasard. Je veux apprendre à lire ces messages, à en décoder le sens, à voir ce qu’ils veulent m’enseigner sur moi-même ou sur le monde.


Parfois, j’ai peur de me perdre dans cette immensité. Alors, je me rappelle qu’il est essentiel de rester ancrée. Je prends le temps de méditer, de visualiser mes pieds solidement enracinés dans la terre. Ou simplement de bouger, de créer, de revenir à des gestes concrets qui me rappellent que je suis ici, dans ce corps, dans cette réalité.


Et quand cela devient trop intense, je me dis que j’ai le droit de poser des limites. Ce n’est pas parce que l’univers me parle que je dois tout entendre, tout porter. J’ai le pouvoir de dire « stop » quand c’est nécessaire, de créer un espace de calme où je peux respirer.

Je sais aussi que je ne suis pas seule. D’autres personnes doivent ressentir ce genre de choses, quelque part. Peut-être que je devrais les chercher, trouver un mentor ou un groupe bienveillant pour partager et apprendre. Cela me rassure de penser que cette quête, bien qu’intime, n’a pas à être totalement solitaire.


Mais au fond, ce que je ressens le plus, c’est une sorte de gratitude. Même si je ne comprends pas tout, même si parfois cela me dépasse, je suis reconnaissante pour cette connexion. L’univers me montre des choses, m’envoie des messages, m’invite à avancer. Il ne me demande pas d’être parfaite, juste d’être là, présente, à l’écoute.


Je vais continuer d’explorer à mon rythme, sans me forcer, en apprenant à faire confiance à ce que je ressens. Peut-être que tout cela n’est pas un mystère à résoudre, mais simplement une danse à laquelle je suis invitée.

 
 
 

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